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Culture du melon sous serre de jardin

culture du melon sous serre de jardin

par Antoine de France Serres

Le

- Mis à jour le

Le melon est un fruit délicat qui apprécie les bonnes conditions de culture d’une serre de jardin. Semis, plantation, taille, récolte… tout savoir pour cultiver sous serre des melons sucrés et riches en saveurs.

Généralités sur le melon

Le melon (nom scientifique Cucumis melo) est un fruit de la famille des cucurbitacées comme la courge, le concombre ou la pastèque (parfois appelée melon d’eau). Sachez d’ailleurs que la pastèque n’est pas une variété de melon puisqu’elle est du genre Citrullus et non pas Cucumis comme le melon.

Le melon possède de longues tiges rampantes voire envahissantes. Elles ne sont pas volubiles et n’ont donc pas la capacité de grimper toutes seules sans votre aide. Si vous ne disposez pas de suffisamment de surface au sol, un palissage ou un treillis seront indispensables pour faire pousser les melons verticalement et gagner de la place dans votre serre de jardin.

Variétés de melons

On recense près d’un millier de variétés de melon différentes qui se distinguent autant par leur forme (ronde ou allongée), que par leur peau (lisse ou « brodée »), leur couleur et bien sûr leur goût.

Les principales variétés de melon cultivées et les types variétaux les plus connus :

variété de melon cantaloup
Melon Cantaloup (dont le très connu cantaloup charentais reconnaissable à ses sillons et son cousin le charentais brodé), une variété originaire du village italien de Cantalupo, près de Rome. C’est le plus cultivé en France.
variété de melon sucrin
Les melons sucrins sont très riches en sucre comme leur nom l’indique. L’un des plus réputé est le petit-gris de Rennes (représenté sur la photo ci-dessous).
variété de melon brodé
Les melons brodés sont une variété de melons à la peau pleine de reliefs comme le Galia, un melon doté d’une chair verte.
variété de melon canari
Les melons d’hiver peuvent se conserver pendant près d’un mois après récolte. Ces melons exigent des conditions de culture chaudes. Citons le Canari (photo), une variété d’Espagne de couleur jaune et à la forme allongée. Dans notre pays, la variété Boule d’or de couleur jaune à la chair blanche est réputée.

En France, où l’on dénombre entre 250 et 300 variétés de melons98% sont de type charentais. Notre pays compte pas moins de trois IGP (indication géographique protégée) : le melon du Haut-Poitou, le melon du Quercy et le melon de Guadeloupe. Le réputé melon de Cavaillon pourrait bientôt s’ajouter à cette liste.

Notez que la plupart des variétés cultivées sont désormais des hybrides, plus aisées à cultiver car plus résistantes aux maladies. Les semences que vous trouverez en jardinerie sont toutes des hybrides (de type F1 c’est-à-dire de 1ère génération). Meilleur rendement, précocité, qualité plus régulière… si vous envisagez une production de melon sous serre, les hybrides offrent de gros avantages tant cette culture peut se révéler aléatoire dans la moitié nord de la France.

Particularités sexuelles du melon

Le melon est une plante différente des autres sur le plan sexuel. Contrairement à la plupart des végétaux qui possèdent des fleurs bisexuées (hermaphrodites), le melon est unisexué et possède à la fois des fleurs mâles et des fleurs femelles. On parle de fleurs « monoïques », incapables de se féconder seules sans l’aide d’insectes pollinisateurs. Il existe aussi des variétés « andromonoïques » qui portent des fleurs mâles et des fleurs bisexuées.

Autre fait particulier, les fleurs mâles se trouvent sur la tige principale, tandis que les fleurs femelles, celles qui donneront les fruits, se trouvent sur les tiges secondaires ou tertiaires et apparaîtront donc plus tardivement, jusqu’à plusieurs semaines après.

C’est pour accélérer l’apparition des fleurs femelles, donc la fructification, que tailler le melon est une étape incontournable (voir le paragraphe sur la taille du melon). Sans coupe, les fruits risques d’arriver à maturation très tard dans la saison, lorsque la chaleur ne sera plus suffisante pour garantir un bon taux de sucre.

Bien sûr, vous trouverez des semences hybrides, dites « sans taille » qui contournent le problème en donnant à la fois des fleurs mâles et femelles sur la même tige.

stades de développement du melon
Les différents stades de croissance du melon

Conditions de culture du melon

Le melon exige une terre riche en humus ou argileuse mais bien drainée. Un sol trop sableux ou sablonneux conduira à des melons qui manquent de saveur. Si la terre de votre serre vous semble trop légère, un amendement par un apport de terre argileuse permettra de donner plus de corps à votre sol.

Pour pousser dans des conditions favorables et avoir un maximum de goût, le melon a également besoin de chaleur et de beaucoup de soleil. Si vous résidez au nord de la Loire, une serre se révèlera incontournable. Veillez à choisir l’emplacement le plus ensoleillé de votre jardin, à l’abri du vent et des ombres projetées. Une mauvaise exposition et un manque de lumière se traduira par des melons « écrits », c’est-à-dire à l’aspect brodé.

Mais une serre de type serre tunnel n’est pas réservée qu’aux régions les plus septentrionales, les jardiniers des départements de la moitié sud de la France pourront aussi avoir besoin d’abri pour leurs semis. Les graines de melon étant très sensibles à la température et à la lumière, elles auront besoin de suffisamment de chaleur pour germer et croître rapidement. Comptez au minimum 15°C la nuit et entre 24 et 35°C la journée.

Pour ce qui est du « voisinage » du melon, évitez de cultiver en même temps d’autres cucurbitacées sous votre serre. Les courges, concombres et autres courgettes risqueraient de priver vos melons de précieux éléments nutritifs. Surtout, vous augmenterez le risque de propager les maladies ou les ravageurs d’une plante à une autre en associant les melons avec d’autres végétaux de la même famille.

Semis et plantation du melon

Le melon est exigeant sur le plan climatique. Le moindre écart de température pourra complètement ruiner vos semis. Une difficulté qui explique pourquoi beaucoup de jardiniers amateurs s’orientent vers l’achat de pieds de melon « prêts à planter ». Mais si vous avez la chance de posséder une serre de jardin, pourquoi ne pas tenter les semis ? C’est tellement plus gratifiant et ludique pour les enfants.

Semer des graines de melon

Il n’y a rien de plus simple que de planter des graines de melon. Le seul matériel pour semis nécessaire se limitera à une serre de jardin, un kit de germination et du terreau.
La bonne période pour semer s’étale de mars à fin mai, en prévision d’un repiquage après les saints de glace.

Comment semer étape par étape :

  1. Remplissez les godets ou les alvéoles de terreau comme du fumier mûr
  2. Semez 2 ou 3 graines de melon à environ 1 ou 2 cm de profondeur, pointe dirigée vers le bas
  3. Tassez la terre et arrosez en pluie fine délicatement. Le terreau devra rester humide par la suite.
  4. Installez les godets au soleil dans votre serre, l’utilisation d’une étagère de culture peut être utile pour gagner en place
  5. Conservez les deux plus beaux plants lorsqu’ils auront développé 3 ou 4 feuilles (les deux premières feuilles à sortir de terre sont des cotylédons et pas des feuilles véritables)
  6. Retirez les cotylédons
semis de graines de melon en serre

Plantation (repiquage) des plants de melon

Les pieds de melon que vous avez obtenu après semis seront repiqués environ 25 à 30 jours plus tard. La plantation aura lieu entre la mi-mai et début juin, une fois que le risque de gelées sera écarté et que la température sous votre serre sera d’au moins 12°C la nuit.
Si vous souhaitez acheter vos plants en jardinerie, sélectionnez les plus sains et vigoureux, généralement ceux dotés d’un feuillage bien vert et développé.
Vous aurez pris soin de préparer votre sol avant le repiquage par un apport en compost (comptez environ 4kg de fumier mûr par m²). Celui-ci couvrira les besoins en potasse, magnésium et phosphore.

Comment planter les melons étape par étape :

  1. Creusez des trous de plantation de 40cm de profondeur à environ 1m d’intervalle (les melons s’étalent et risquent de se faire concurrence si vous les placez trop près les uns des autres. il pourraient aussi se transmettre des maladies).
  2. Déposez du compost bien décomposé ou du fumier suffisamment mûr au fond de chaque trou
  3. Positionnez vos plants dans chacun des trous et recouvrez-les délicatement pour préserver les racines (des racines fragilisées ne pourront pas donner de beaux melons)
  4. Arrosez délicatement sans excès et sans mouiller le feuillage
  5. Si votre serre est visitée par des limaces, entourez les plants par de la cendre de bois pour les décourager, la cendre apportera aussi de la potasse qui favorisera la fructification
  6. Paillez sans excès pour conserver la chaleur du sol et maintenir l’humidité. Les racines ne pourront pas se développer correctement dans un sol sec et les plants risques d’être peu vigoureux.

Fragilité des jeunes melons

En nombre limité, limaces et escargots ne causent pas de dégâts trop importants dans les jardins et sont même bénéfiques à la bonne santé de votre potager. Il faut cependant veiller à ce que les limaces ne se multiplient pas pour que vos plantations ne soient pas détruites. L’important est de garder un équilibre naturel, en favorisant l’épanouissement de la faune et de la flore de votre jardin. Le but n’est donc pas d’éradiquer complètement les limaces ou les escargots. Mais plutôt de privilégier la lutte naturelle et raisonnée, en laissant leur place aux auxiliaires, de façon à respecter le sol de votre jardin et les différents animaux qui y vivent.

Entretien des pieds de melon

Arrosage

Le melon est une plante qui nécessite de gros apports en eau. Il apprécie les arrosages fréquents et réguliers. Le seul point de vigilance consistera à ne surtout pas mouiller les feuilles pour éviter tout risque de développement de maladies cryptogamiques (voir le paragraphe maladies).

Pour réduire l’évaporation et limiter les arrosages, un paillage végétal pourra être disposé au pied de vos plants. Des résidus de tonte pourront faire office de paillage naturel.

Parmi les systèmes d’arrosage économiques, citons le système goutte-à-goutte, qui offre l’avantage de ne pas « noyer » les melons et d’éviter l’humidité excessive sous votre serre.

Sachez enfin qu’il est recommandé de stopper l’arrosage 2 semaines à 15 jours avant la récolte du melon, pour concentrer la saveur et les sucres dans le fruit.

Fertilisation

Le melon a des besoins importants en éléments nutritifs. Dès la plantation et si les jeunes plants de melon peinent à se développer, incorporez du purin d’ortie pour un bon apport en azote. N’en abusez pas sous peine de favoriser une forte croissance des feuilles, lesquelles attireront inévitablement les pucerons et les acariens

En cours de culture, le melon aura davantage besoin de potasse mais aussi d’oligoéléments comme le bore et le molybdène. Des carences conduiront à un mauvais développement racinaire et par un aspect anormal des feuilles. Parmi les engrais bio, la vinasse de betterave est un fertilisant recommandé par beaucoup de jardiniers.

Taille du melon

Comme précisé au paragraphe sur la « sexualité du melon », la coupe est indispensable chez les variétés traditionnelles (non hybrides) pour obtenir plus vite des fleurs femelles. Elles-seules donneront des fruits.

Concernant les variétés hybrides, qui n’ont pas besoin d’être taillées, seule la première coupe est utile. Vous accélérerez la fructification en étêtant ainsi votre plant de melon.

distinguer le sexe d'une fleur de melon
Comment distinguer le sexe d’une fleur de melon

La coupe du melon étape par étape (avant la formation des fruits) :

  1. Quand le plant a développé 4 véritables feuilles, coupez (ou pincez avec les ongles) la tige principale après la deuxième feuille. Cette coupe conduira à la pousse de deux rameaux.
  2. Une fois que les rameaux porteront chacun 5 feuilles, taillez-les ou procédez à un pincement après la troisième feuille. De nouveaux rameaux secondaires vont apparaître. Parfois (ce n’est pas systématique), des fleurs femelles se développeront sur ces rameaux.
  3. Si des fleurs femelles ont apparus, laissez pousser le plant. En absence de fleur, taillez une nouvelle fois ces nouveaux rameaux de deuxième génération après la troisième feuille.
  4. Les rameaux de troisième génération ont désormais poussés et des fleurs femelles s’y sont sans doute développées. Laissez maintenant les insectes faire leur travail de pollinisation.
  5. Après fécondation, et lorsque les premiers melons commencent à se former, couper la tige une ou deux feuilles au-dessus d’eux. Ne conservez qu’un seul des fruits lorsque celui-ci aura atteint la taille d’une noix.

Pollinisation (fécondation) du melon

Seules les fleurs fécondées donneront un melon et jusqu’à 80% de ces fleurs fécondées avorteront. La fécondation des fleurs est donc une étape critique de la culture des melons, généralement effectuée par des insectes pollinisateurs comme les abeilles ou les bourdons. Mais, fait étonnant, une fleur femelle ne reste ouverte pas plus d’une journée, il arrive donc que les insectes ne viennent tout simplement pas butiner les fleurs faute de voir les fleurs ! Le plus souvent, l’absence de butineurs est due à la météo (les insectes volants détestent la pluie).
Sous serre de jardin, le risque que les butineurs « ratent » les fleurs est encore plus élevé. Veillez donc à laisser grandes ouvertes les portes et les fenêtres de votre serre de jardin. Aérer une serre est impératif.
Les professionnels installent généralement des ruches à proximité de leurs cultures de melon pour augmenter les chances de pollinisation. Sachez qu’il est tout à fait possible de polliniser vous-même les fleurs à la main pour peu que vous ayez assez de patience.

Pollinisation à la main

Parfois, la seule solution consiste à féconder les fleurs à la main. Repérez les fleurs mâles, celles qui sont dépourvus de renflement à leur base, et prélevez le pollen qui se trouve sur l’étamine à l’aide d’un pinceau. Vous pouvez aussi couper complètement la fleur mâle.
Recherchez ensuite une fleur femelle, et appliquez le pollen précédemment prélevé sur le stigmate, à l’intérieur de la fleur.

Dans un souci de diversité génétique, évitez l’autofécondationc’est-à-dire de féconder une fleur femelle avec une fleur mâle d’un même pied. La fécondation croisée d’un pied à un autre est toujours à privilégier. Prélevez le pollen d’un plan et appliquez-le sur une fleur femelle du plan d’à-côté. Évitez par contre de croiser des variétés de melon de types différents entre elles (par exemple un Canteloup charentais avec un melon Galia). Vous conserverez ainsi les propriétés génétiques propres à cette variété et diminuerez les risques d’avortement (les fleurs auront moins de chances de « couler » comme disent les spécialistes). Les fleurs femelles non fécondées, tomberont d’elles-mêmes après quelques jours.

fécondation d'une fleur de melon
En absence de pollinisateurs, vous pourrez polliniser les fleurs manuellement

Récolte des melons

La dernière étape avant la récolte doit amener les melons à parfaite maturation. Pour cela, un bon ensoleillement est indispensable. Éliminez toutes les feuilles qui pourraient littéralement faire de l’ombre aux melons et empêcher les fruits de se réchauffer pour se gorger de sucre.

Pour favoriser encore cet ensoleillement, n’hésitez pas à glisser des tuiles ou des morceaux de planche sous les melons. Vous empêcherez aussi les fruits d’être en contact avec le sol.

Un melon cueilli trop tôt mûrira mal une fois coupé. Son taux de sucre n’augmentera plus. La récolte doit donc être effectuée au bon moment, lorsque la maturation est arrivée à son terme.

Pour reconnaître ce moment parfait, surveillez la couleur des fruits. Un melon changera légèrement de couleur lorsqu’il sera mûr. Autre signe imparable : le pédoncule, point d’attache du melon, commencera à se cerner pour laisser apparaître un liseré grisâtre.

Veillez à récolter les fruits tôt le matin, lorsqu’il fait encore frais, pour augmenter leur durée de conservation.

Pour séparer le melon de sa tige, il vous suffit de couper le pédoncule en laissant une queue d’un ou deux centimètres.

Lutte contre les maladies et ravageurs du melon

La serre étant un milieu fermé, la culture du melon dans cet environnement clos est plus sensible aux maladies et ravageurs. D’où l’importance d’espacer suffisamment les pieds les uns des autres lors de la plantation de vos melons.

Stress thermique

Comme la plupart des cucurbitacées, les melons sont plutôt sensibles à la chaleur. Bien que vos fruits risquent moins le coup de soleil sous serre, les faces exposées au soleil pourrait conduire à un phénomène de décoloration due à une déshydratation de surface. N’hésitez pas à recouvrir votre serre d’un voile d’ombrage.

Lutte contre les insectes

En plus d’affaiblir vos plans de melons, les insectes leurs transmettront potentiellement divers virus.

Pucerons

Les pucerons, surtout l’espèce Aphis gossypii mais aussi Myzus persicae, sont très friands de la sève du melon comme de toutes les cucurbitacées.
Vous reconnaitrez les conséquences de leur présence à la déformation et l’enroulement des feuilles. Pour vous débarrasser des pucerons, commencez par supprimer les feuilles touchées puis pulvérisez une solution répulsive de purin d’ortie ou de savon noir.
Pour les éliminer complètement, faites appel aux auxiliaires prédateurs des pucerons. Le plus connu de ces prédateurs restant la coccinelle, capable de dévorer plusieurs dizaines de pucerons. Une larve de coccinelle est encore plus gourmande et pourra manger plus d’une centaine de pucerons.

Lutte contre les acariens

L’espèce d’acariens la plus dommageable pour le melon est le tétranyque tisserand, nommé ainsi pour les toiles qu’il forme sur les feuilles. Long de moins d’un millimètre, il touche particulièrement les cultures en atmosphère chaude (plus de 27°C) comme c’est le cas sous serre de jardin.
Sa présence se révèle par de petites taches sur les feuilles. Ses attaques conduisent au jaunissement du feuillage et son dessèchement.
Pour prévenir les attaques, l’aération de votre serre et une aspersion de savon noir dilué peut se révéler efficace, tout comme le traitement avec des huiles blanches (paraffine ou colza) diluées à 1%. Pour ce qui est de leur élimination, vous pourrez venir à bout des tétranyques en introduisant leurs prédateurs naturels : coccinelles ou encore certaines espèces d’acariens prédateurs comme Amblyseius californicus, qui sont de bons auxiliaires du jardin et évitent le recours à des produits toxiques.

Lutte contre les maladies du melon

Oïdium

L’oïdium est un champignon qui apparaît lorsque les feuilles du melon sont mouillées. L’atmosphère chaude d’une serre est très propice à son développement, d’où l’importance de régulièrement aérer celle-ci.
Les attaques d’oïdium se caractérisent par des tâches blanchâtres et poudreuses.
Dès les premiers signes éliminez rapidement les feuilles touchées, puis pulvérisez du purin d’ortie ou du lait écrémé.

melon malade de l'oïdium
Feuille de melon touchée par l’oïdium

Mildiou

Comme l’oïdium, le mildiou est une maladie due à un champignon. Il se repère aux taches jaunes ou de couleur rouille sur le feuillage. Là encore bien souvent son apparition est le signe d’un mauvais arrosage et d’une trop grande humidité dans votre serre de jardin.
Difficile à éradiquer, le mildiou doit surtout être prévenu en aérant correctement et en laissant suffisamment d’espace entre les plants de melon.
Le traitement le plus efficace consiste à pulvériser du bicarbonate de soude sur les feuilles touchées. Pratiquez également la rotation des cultures pour éviter que le problème se répète d’une saison à l’autre.

melon malade du mildiou
Feuille de melon touchée par le mildiou

Et si jamais vous n’arrivez pas à obtenir de melons…

Comment bien choisir un melon ?

Cette année, la météo ne sera peut-être pas de votre côté et malgré tout le soin apporté à vos melons, la réussite pas au rendez-vous. Pas de panique, cela arrive même aux professionnels. Mais alors comment choisir un bon melon ? Les principaux critères de choix d’un melon sont les suivants :

  1. Le pédoncule, c’est-à-dire la queue du melon (aussi appelée pécou) doit être craquelée ou se décoller légèrement. Attention, chez certaines variétés vous n’observerez jamais ce décollement.
  2. Le melon doit être lourd signe qu’il est gorgé de sucre. Là encore, ce critère est très subjectif, bien difficile d’apprécier le poids d’un melon à moins d’appartenir à une confrérie du melon…
  3. Meilleur signe de maturation : le melon mûr à point doit sentir bon. C’est particulièrement vrai chez le cantaloup charentais, la variété qui représente l’essentiel des melons disponibles sur les marchés. Un melon trop mûr aura une odeur fermentée voire carrément alcoolisée sur les melons restés trop longtemps au soleil.
choisir un melon

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