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Comment économiser l’eau au jardin potager en période de sécheresse ?

astuces pour économiser l'eau au potager en période de sécheresse

par Antoine de France Serres

Le

- Mis à jour le

Fruits et légumes assoiffés, sols desséchés… les épisodes de sécheresse battent chaque année des records et font souffrir nos cultures potagères. Comment repenser notre manière de jardiner dans ce contexte de manque d’eau ? France Serres fait le point sur les astuces pour économiser l’eau au potager, et sur les moyens de réduire la vulnérabilité des plantes au changement climatique.

Comme ce fut le cas l’an dernier dans la France entière, de nombreuses régions sont encore frappées par une succession de températures record et un déficit pluviométrique historiques en cet été 2023. Jusqu’à contraindre les autorités à mettre en place des restrictions d’arrosage.

Des restrictions qui pourraient bien devenir la norme dans les années à venir. Les projections climatiques sont en effet pessimistes et prévoient dans l’avenir la multiplication des périodes de sécheresse. Peut-être même dans des proportions dramatiques, puisque de récentes études montrent qu’une hausse de 1,5°C de la température globale pourrait entraîner des sécheresses qui se prolongeraient pendant trois ans ! (1)

Comment dès aujourd’hui adapter l’usage de l’eau au potager pour faire face à de telles périodes de sécheresse plus fréquentes, plus longues et plus intenses ? Pour y répondre, cet article passe en revue les meilleures astuces issues de la permaculture et quelques techniques déjà mises en œuvre par les agriculteurs des pays arides.

Une hausse de 1,5°C de la température globale pourrait entraîner des sécheresses qui se prolongeraient pendant trois ans.

Arroser efficacement sans gaspiller d’eau

Plus l’eau se raréfie, plus il est important d’arroser efficacement. Choisir le bon système d’arrosage et le bon moment pour le faire vous permettra d’arroser sans excès et ainsi de mieux gérer la ressource en eau.

1) Récupérer davantage l’eau de pluie

L’installation d’un récupérateur d’eau de pluie est une pratique qui relève du bon sens et rares sont les jardiniers qui n’en possèdent pas. Face aux restrictions d’arrosage, c’est même devenu un équipement indispensable, à la fois écologique et économique, qui vous permettra de continuer à arroser votre potager même l’été en période de canicule.

Maison, cabane de jardin, garage… vous pourrez installer votre citerne sur n’importe quelle descente de gouttière, de façon à augmenter vos capacités de stockage en eau. Veillez juste à entretenir régulièrement les conduites et à installer une grille pour éviter l’accumulation de feuilles.

récupérateur d'eau de pluie dans un potager
Pour récolter l’eau de pluie, il suffit d’installer un récupérateur alimenté par une descente de gouttière

2) Investir dans un système de micro-irrigation

Évitez d’arroser avec des systèmes d’aspersion qui sont la méthode la plus gourmande en eau. Optez plutôt pour un simple arrosoir en veillant à arroser les plantes à leur pied, ou investissez dans un système de micro-irrigation, plus économe encore.

système de micro-irrigation dans un potager
Combiner un système de micro-irrigation avec un paillis permet d’économiser d’énormes quantités d’eau

Les dispositifs d’arrosage automatiques par micro-irrigation sont pratiques pour vous épargner de longs arrosages manuels. De plus en plus performants, ces systèmes sont bien adaptés aux variétés à racines de surface, comme les salades ou les fraisiers. Parmi les dispositifs de micro-irrigation, listons les goutte-à-goutte, les tuyaux microporeux ou les micro-asperseurs. S’ils peuvent être programmés précisément, y compris lorsque vous partez en vacances, ils offrent toutefois l’inconvénient de devoir être entretenus afin d’éviter qu’ils ne se bouchent.

3) Mettez-vous à l’hydroponie

L’hydroponie est une méthode de culture hors sol dans lequel les plantes poussent dans l’eau plutôt qu’en terre. Il existe de nombreux systèmes de culture hydroponique, certains sont de simples bacs d’autres très élaborés fonctionnent comme des circuits fermés. Dans ces systèmes, l’eau rejetée est ensuite pompée pour retourner dans le système au lieu d’être jetée.

4) Arroser au bon moment

En automne et au printemps, lorsque les nuits sont fraîches, arrosez de préférence le matin. Vous éviterez ainsi de générer une humidité trop importante la nuit. À l’inverse, en période de fortes chaleurs, privilégiez la fin de journée environ deux heures avant le coucher du soleil, de façon à éviter la perte d’eau par évaporation.

5) Suivre les précipitations

Adaptez l’arrosage en tenant compte de la pluie tombée les jours précédents ou prévue dans les 15 jours à venir. Vous éviterez ainsi d’avoir à puiser dans vos réserves d’eau inutilement.

Essayez les oyas

Les oyas ou poteries d’arrosage sont de petits réservoirs de terre cuite poreuse destinés à l’irrigation. En forme de jarre plus ou moins grande, une olla (un terme espagnol qui désigne un « pot ou une marmite de terre cuite au four ») s’utilise enterrée pour diffuser l’eau de manière douce et constante en sous-sol.

Ce mode d’arrosage encore méconnu, pourtant utilisé depuis 2000 ans dans certaines régions arides (Afrique du Nord, Moyen-Orient…), permettrait d’importantes économies d’eau, de l’ordre de 50 à 70% et plus.

les ollas sont des poteries d'arrosage en terre cuite enterrées
Une « oya » est une porterie enterrée qui permet un arrosage régulier du sol. C’est une technique d’irrigation très peu gourmande en eau.

Autres avantages des poteries d’arrosage :

  • Irrigation profonde : contrairement aux méthodes de micro-irrigation par goutte-à-goutte, les oyas permettent d’irriguer les racines en profondeur.
  • Les oyas peuvent être raccordées à un système d’approvisionnement en eau constant (récupérateur d’eau dans l’idéal), bien pratique si vous partez en vacances.
  • Elles s’adaptent à l’humidité de la terre sans dépasser la « capacité au champ », ce volume d’eau maximal qu’un sol peut retenir et au-delà duquel les racines risquent l’asphyxie.
  • Elles assurent un arrosage régulier et juste. Les plantes captent l’eau par succion lorsqu’elles en ont besoin. En irrigant de façon constante et sans excès, les ollas jouent un peu le rôle de distributeur d’eau. Ainsi ces réservoirs s’adaptent aux températures et aux besoins en eau des plantes sans les stresser.

Mais les oyas présentent aussi quelques contraintes. Fragiles, elles sont peu évidentes à mettre en œuvre et doivent être enterrées suffisamment proches des plantes pour être vraiment efficaces.

6) Arroser lorsque les plantes sont actives

Nous avons parfois tendance à gaver les plantes en eau sans trop réfléchir. Or les fruits et légumes n’absorbent que la quantité d’eau dont ils ont besoin. Toute eau versée en excès sera une eau perdue. Mais irriguer avec un minimum de gaspillage d’eau passe aussi par un arrosage lorsque les plantes en ont le plus besoin dans la journée. C’est à dire lorsqu’elles sont les plus actives : le matin après le lever du soleil et au plus tard deux heures avant son coucher et pas forcément tous les jours. Hors période de fructification, vous ne devrez arroser que les plantes qui en ont véritablement besoin et manifestent un manque d’eau.

7) Adapter l’arrosage au cycle de développement des plantes

Certains stades de développement des plantes nécessitent beaucoup d’eau, comme au moment de la production des fruits. Arroser autant des plantes lors de la croissance des feuilles que durant le développement des fruits est une erreur, et revient à gaspiller une eau qui pourrait manquer plus tard.

Faire du sol une éponge et retenir l’eau

Une terre qui reste humide plus longtemps permet de réduire la fréquence des arrosages. Mais comment faciliter l’absorption et la rétention de l’eau par le sol ? La réponse se trouve dans la texture de ce dernier.

Un sol léger, caillouteux ou sablonneux possède une texture grossière dans laquelle l’eau s’infiltre facilement mais n’est pas retenue. Un tel sol aura tendance à s’assécher rapidement. À l’inverse, une terre lourde, argileuse, et riche en matière organique retiendra bien l’humidité et vous permettra de réduire les arrosages.

La meilleure manière de conserver l’eau du sol consiste donc à l’enrichir en matière organique, en y incorporant régulièrement du compost. Cette réserve d’humus servira de rétenteur d’eau et agira comme une éponge. En plus de stocker l’eau, l’humus fera également office d’isolant thermique et permettra de ralentir le dessèchement de la terre en période de fortes chaleurs.

l'humus agit comme une éponge pour retenir l'eau du sol
Ajouter de la matière organique permettra d’augmenter la capacité du sol à retenir l’eau

Quelles autres astuces mettre en œuvre pour préserver l’humidité du sol et réduire les arrosages ?

Outre l’enrichissement du sol en humus, de nombreuses autres astuces existent pour permettre de réduire l’évaporation de l’eau du sol.

1) Biner en surface et bêcher en profondeur

Une terre compacte empêche l’eau de s’infiltrer en profondeur et d’atteindre les racines. À l’inverse, l’eau présente en sous-sol aura tendance à remonter par capillarité dans un sol sec en surface, asséchant encore davantage ce dernier. Cela peut aussi contribuer à saliniser la terre, un phénomène contre lequel il sera ensuite difficile de lutter.

Biner la couche supérieure du sol permettra de casser la croûte de surface pour, d’une part faciliter la pénétration de l’eau, et d’autre part conserver l’humidité du sous-sol. Le célèbre dicton « un binage vaut deux arrosages » est donc une expression loin d’être galvaudée !

Mais ne vous arrêtez pas là : décompactez la terre en profondeur sur plus de 30 cm à l’aide d’une fourche à bêcher. Vous augmenterez ainsi considérablement le potentiel de rétention du sol. Ne retournez cependant pas la terre de façon à préserver la vie qui s’y cache.

2) Pailler abondamment

Le paillage protège la terre de l’exposition directe au soleil. En plus de limiter fortement l’évaporation de l’eau du sol, le paillis permettra également de faire baisser la température à proximité immédiate des plantes, donc l’évapotranspiration par les feuilles. Ce « mulch » composé au choix d’écorces, de copeaux de bois ou de paille évitera aussi le développement des mauvaises herbes, gourmandes en eau, et favorisera le développement des microorganismes qui contribuent à enrichir le sol et à retenir l’eau en profondeur.

Veillez toutefois à pailler correctement :

  • Pas trop tôt : le paillage disposé trop tôt dans la saison est un refuge idéal pour les limaces.
  • Paillez lorsque le sol est humide : posé sur un sol sec, le paillage accroit encore la sécheresse
  • Paillez abondamment : ne vous contentez pas de quelques centimètres de paillis. Selon la finesse du paillage, 10 cm sont nécessaires
  • Paillez aussi les allées : un sol sec « attire » l’eau à proximité en créant un pont d’évaporation. En paillant l’ensemble du potager, vous conserverez l’humidité du sol au maximum et éviterez par la même occasion les projections de boue sur les zones paillées en cas de violentes averses.
effet du paillage au potager sur la consommation d'eau
En plus de contribuer à réduire les arrosages, le paillage permet de conserver les fruits propres (comme sur la photo de droite ci-dessus). Plus besoin de les laver avant de les déguster, pour encore plus d’économies d’eau !

3) Ombrer les cultures

C’est bien la hausse des températures qui entraîne une évapotranspiration plus élevée chez les plantes et provoque l’assèchement du sol. Offrir de l’ombre aux végétaux permettra de limiter cette évapotranspiration et de conserver l’eau présente en profondeur.

Pour les semis et les salades, particulièrement sensibles à l’exposition au soleil, la méthode la plus simple consiste à utiliser une cagette retournée pour les protéger du soleil.

Si vous disposez d’une serre tunnel, installez un voile d’ombrage en le fixant sur l’extérieur du toit. Vous permettrez ainsi d’abaisser la température intérieure de l’ordre de 10°C. Les serres polycarbonate peuvent quant à elles être enduites de craie ou d’une peinture spécifique pour les protéger du soleil direct.

Disposer un voile d’ombrage en le fixant sur le toit d’une serre tunnel permet d’abaisser la température intérieure de l’ordre de 10°C

Privilégiez l’ombre naturelle offerte par une haie, un arbre ou jouez en alternant les légumes se développant en hauteur avec ceux de petites tailles. Ces derniers bénéficieront de l’ombre offerte par les plus grands.

En revanche, méfiez-vous de l’ombre projetée par un mur. Celui-ci renverra la chaleur par rayonnement et contribuera à accélérer le dessèchement de vos plantations.

4) Protéger du vent

Le vent accélère l’évapotranspiration des plantes. Combiné à la chaleur, le moindre courant d’air aura un effet desséchant (ou « effet sèche-cheveux ») en accélérant la transpiration des feuilles. Pour abriter du vent les plantes les plus sensibles à la sécheresse, installez-les à l’abri d’une haie ou d’un buisson, en privilégiant les variétés les plus résistantes à la sécheresse (lavande…). Il ne faudrait pas que votre coupe-vent vienne entrer en compétition pour l’eau avec les fruits et légumes de votre potager !

Optimiser l’utilisation de l’eau par les plantes

Les plantes ne sont pas toutes égales face au manque d’eau, tout simplement parce qu’elles n’ont pas les mêmes besoins. Certaines sont plus sobres que d’autres et résisteront mieux à la sécheresse ; il s’agit généralement des variétés à racines profondes, capables d’aller capter l’eau en profondeur. À l’inverse, les espèces pourvues de larges feuilles perdront par leur feuillage jusqu’à 90% de l’eau absorbée. Elles sont logiquement plus sensibles à l’évaporation et doivent donc être arrosées plus fréquemment.

les plantes à racines profondes supporteront mieux le manque d'eau
Les variétés à racines profondes résistent mieux aux périodes de sécheresse

Les tomates, concombres, ou melons ont beau être des espèces gourmandes en eau, sachez qu’il existe des variétés plus tolérantes que d’autre au manque. Il s’agit généralement de celles qui ont de plus petits fruits et/ou possèdent des feuilles de surface plus réduite. À titre d’exemple, les tomates cerises nécessiteront moins d’être arrosées que les grosses cœur de bœuf.

Liste de légumes supportant la sécheresse :

Légumes-feuilles

  • Laitue batavia
  • Roquette
  • Mâche
  • Artichaut
  • Chou de Bruxelles
  • Oseille
  • Feuille de chêne
  • Rhubarbe

Légumes-racines

  • Carotte
  • Betterave rouge
  • Topinambour
  • Persil tubéreux
  • Rutabaga
  • Crosne du Japon
  • Panais

Légumineuses

  • Haricot vert
  • Pois
  • Haricot rouge
  • Haricot blanc
  • Fève
  • Pois chiche
  • Soja

Légumes bulbes

  • Ail
  • Oignon
  • Échalotte
  • Poireau

Les moyens d’adapter les plantes à la sécheresse

Faut-il pour autant se limiter à cultiver des variétés économes en eau ? Ou y a-t-il un moyen de tout simplement les forcer à s’adapter à un moindre arrosage ? Adapter le potager à la sécheresse ne veut pas dire que vous devez supprimer les variétés sensibles au manque d’eau. Cela revient surtout à s’assurer que les plantes sont capables de s’accommoder d’une quantité d’eau limitée. Puis de faire en sorte qu’elles ne perdent pas excessivement le précieux liquide.

1) Forcer les plantes à développer des racines profondes

Quand la terre perd peu à peu de son humidité, une plante va se mettre à explorer le sol plus en profondeur à la recherche d’une nouvelle source d’eau. En espaçant progressivement les arrosages, vous forcerez les légumes à développer des racines profondes, et les rendrez moins sensibles au manque d’eau de surface. Des racines fortes donnent aussi des plants plus robustes et aptes à supporter les périodes de canicule.

Si la sécheresse perdure au point, faute d’eau, de vous contraindre à sacrifier certaines de vos cultures, vous aurez davantage de chances de sauver les légumes qui possèdent des racines profondes et vigoureuses.

Pour des racines fortes, mieux vaut planter tôt

Veillez à planter les végétaux suffisamment tôt dans la saison, de telle sorte qu’ils aient le temps de développer des racines fortes. Et privilégiez les jeunes plants qui mettront moins de temps que ceux déjà très développés à s’adapter à leur nouveau milieu de culture. Dans tous les cas, assurez-vous que la plante possède déjà un beau système racinaire en inspectant les racines hors du pot.

plantation de jeunes plants avec racines
Les jeunes plants s’adapteront plus rapidement à leur nouveau sol et pourront faire face plus vite aux conditions de sécheresse

2) Développer le réseau mycorhizien

Les variétés à racines superficielles ne sont pas capable d’aller chercher l’eau en profondeur et ne supporteront pas les arrosages trop espacés. Elles vous le feront rapidement savoir : feuillage recroquevillé, perte de feuilles… La plupart des variétés de laitues auront quant à elles tendance à monter en graines.

Pour multiplier par dix la surface racinaire de ces variétés, « mariez-les » avec des champignons pour former des mycorhizes, un vaste réseau filamentaire plus apte à capter l’humidité du sol. Mais votre terre n’est peut-être pas suffisamment riche et vivante pour développer un tel réseau mycorhizien, soit à cause de travaux mécaniques excessifs, soit en raison d’une trop grande utilisation de pesticides. Sachez qu’il est possible de réensemencer un sol « pauvre » à l’aide de spores de champignons achetés dans les magasins spécialisés.

Les mycorhizes racinaires permettent de mieux capter l'eau du sol du potager
Un réseau mycorhizien fort permet de démultiplier la capacité des racines à capter l’humidité du sol

Questions fréquentes

Puis-je utiliser l’eau « sale » de ma maison pour arroser le jardin ?

Vous pouvez bien sûr recycler l’eau de lavage de la salade ou encore l’eau de cuisson des pâtes (à condition de ne pas avoir salé l’eau). En revanche, les eaux grises (machine à laver, vaisselle…) ne sont pas conseillées pour l’arrosage de votre potager. Celles-ci contiennent des résidus de détergents, de tensioactifs et de parfums qui pollueraient la terre. Vous pourriez éventuellement réutiliser l’eau utilisée pour vous laver les mains et pour vous doucher, à condition de ne pas laisser celle-ci reposer plus de 48h de façon à éviter le développement des microbes. Contentez-vous d’arroser les variétés de légumes-racines et les légumes-fruits qui ne sont pas en contact avec le sol. Évitez en revanche d’arroser les légumes dont vous consommez les feuilles avec cette eau de récupération.

Une serre permet-elle des économies d’eau ?

Oui pour plusieurs raisons. D’une part une serre est plus facile à ombrer au moyens d’accessoires prévus à cet effet. D’autre part cet abri permet de protéger les cultures du vent desséchant. Sans compter que la plus grande densité de plantes sous serre contribue également à limiter l’évaporation excessive.

Conclusion

Pour économiser au maximum l’eau au potager et au jardin, ne vous contentez pas de moins arroser ; misez aussi sur les espèces de plantes les plus sobres et adaptez votre manière d’arroser aux besoins de chaque variété. Privilégiez ensuite les systèmes d’arrosage plus économes comme la micro-irrigation ou les oyas, en réutilisant l’eau de pluie que vous aurez précieusement recueillie au moyen d’un récupérateur.
Veillez aussi à optimiser la capacité des plantes à faire face au manque d’eau, en espaçant les arrosages. Enfin, augmentez la capacité du sol à absorber l’eau puis à conserver cette précieuse ressource en évitant son évaporation trop rapide. Pour cela, adoptez les bons gestes : binage du sol, paillage de surface et protection contre le vent desséchant.
Face au risque de sécheresses plus fréquentes et plus sévères, la préservation de notre ressource en eau passe plus que jamais par l’adoption de pratiques d’arrosage plus responsables et plus vertueuses.


Les produits France Serres suivants vous permettront d’économiser l’eau :


Sources

(1) Tribune de Florence Habets, hydroclimatologue, Le Monde du 07/03/2023

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